Un projet documentaire en gestation sur la résilience des atolls polynésiens
face au bouleversement climatique
face au bouleversement climatique
Ce projet, que j'ai baptisé "Ce que la mer emporte, ce que la mémoire retient", prendra forme à partir de mars 2026, lors d’un séjour immersif de deux mois aux Tuamotu : Tikehau, Rangiroa, et peut-être d’autres atolls, selon les moyens et les rencontres.
Il s’inscrit dans une démarche poétique, documentaire et artistique, pour témoigner de la fragilité des territoires insulaires face au changement climatique, et de la manière dont les iliens résistent, racontent, transmettent.
Il s’inscrit dans une démarche poétique, documentaire et artistique, pour témoigner de la fragilité des territoires insulaires face au changement climatique, et de la manière dont les iliens résistent, racontent, transmettent.
La mer monte, lentement, silencieusement. Elle efface les contours, les racines, les repères.
Mais la mémoire retient, elle se tisse dans les gestes, les chants, les récits, les regards.
Mais la mémoire retient, elle se tisse dans les gestes, les chants, les récits, les regards.
Ce projet est né d’un éveil profond : il y a cinquante ans, j’ai vécu plus d’un an en Polynésie en tant que marin. Ce séjour, de mes vingt ans, a laissé en moi des empreintes indélébiles, comme autant de traces que le temps ne peut effacer. Je me souviens de la douceur polynésienne, le temps semble s'y écouler, ou plutôt s'étirer comme nulle part ailleurs
Aujourd’hui, je retourne sur ces terres lointaines pour écouter, transmettre, et porter la parole des Paumotus en métropole.
Ce travail est en cours de structuration : il mêlera captation documentaire, écriture poétique, témoignages croisés, gestes de transmission. Les photographies et les séquences vidéo permettront de créer une restitution plus vivante, afin d’enclencher les échanges lors des présentations du projet, en métropole ou sur les îles.
Chaque image, chaque parole, chaque annotation sera un fragment de ce que la mer n’a pas emporté.
Ce projet est aussi un pont avec la métropole : les littoraux normands, vendéens, et d’autres côtes exposées en France et en Outre-mer vivent d’autres formes de vulnérabilité.
Car dans chaque grain de sable, dans chaque récif, réside une mémoire suspendue, prête à raconter l’histoire de ces terres que le changement climatique tente d’effacer.
Car dans chaque grain de sable, dans chaque récif, réside une mémoire suspendue, prête à raconter l’histoire de ces terres que le changement climatique tente d’effacer.