Un projet documentaire en gestation sur la résilience des atolls polynésiens 
face au bouleversement climatique

Ce projet nommé "Ce que la mer emporte, ce que la mémoire retient" prendra forme à partir de mars 2026, lors d’un séjour immersif de deux mois aux Tuamotu : Tikehau, Rangiroa, et peut-être d’autres atolls, selon les moyens et les rencontres. 
Il s’inscrit dans une démarche poétique, documentaire et artistique, pour témoigner de la fragilité des territoires insulaires face au changement climatique, et de la manière dont les habitants résistent, racontent, transmettent.

La mer monte, lentement, silencieusement. Elle efface les contours, les racines, les repères.
Mais la mémoire retient, elle se tisse dans les gestes, les chants, les récits, les regards.
Ce travail est en cours de structuration : il mêlera captation documentaire, écriture poétique, témoignages croisés, gestes de transmission. Les photographies et les séquences vidéo permettront de créer une restitution plus vivante, afin d’enclencher les échanges lors des présentations du projet, en métropole ou sur les îles.
Chaque image, chaque parole, chaque annotation sera un fragment de ce que la mer n’a pas emporté.
Ce projet est aussi un pont avec la métropole : les littoraux normands, vendéens, et d’autres côtes exposées en France et en Outre-mer vivent d’autres formes de vulnérabilité.
Mais ici, dans les Tuamotu, chaque grain de sable est une archive, chaque récif un témoin ; chaque souffle, une mémoire en suspens.
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